Les Troubles des Conduites Alimentaires - TCA

Tout d’abord, il est important de préciser que personne ne choisit de souffrir d’un Trouble des Conduites Alimentaires (TCA). 
Un TCA n’est que la partie émergée de l’iceberg. C’est la partie visible d’un trouble bien plus profond qui demande à être regardé, écouté, et entendu réellement. 
Je propose l’accompagnement des TCA dans le Vaucluse à Carpentras ou en visioconférence.

Quelque soit le TCA et son intensité certaines lignes communes se dessinent :

Le contrôle ou désire de contrôle est présent. 
Ce désir de contrôler son corps et/ou son alimentation .
Une perte de contrôle qui se manifeste par la compulsion alimentaire ou la compulsion à l’activité physique.
Peur de grossir,
Peur de se retrouver seul avec soi-même.
L’alimentation devient une obsession, vous y pensez chaque jour.
Une faible estime de soi et de confiance en soi.
Un sentiment d’être nul, sans volonté, que ce que l’on fait n’est jamais assez. 

La prise de nourriture lors des “crises” se fait en cachette, loin du regard de son conjoint, de ses enfants, de ses proches. La honte et la culpabilité sont deux sentiments qui pointent leurs nez à chaque crise, à chaque fois que l’on se juge comme ayant fait “un écart de conduite”. 

Le dégoût de soi est présent avec un dégoût de son corps qui est toujours trop gros ou pas assez musclé ou pas assez ceci ou cela. 

Le TCA peut se ressentir comme une lutte incessante et épuisante contre soi-même. Un conflit entre soi et soi, entre soi et son corps, entre soi et son alimentation. 

Troubles des conduites alimentaires

PRINCIPAUX TROUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES - TCA​

A la moindre émotion heureuse ou moins heureuse vous vous réfugiez dans la nourriture. Quand vous rentrez le soir, vous ressentez un grand vide en vous et ce besoin de manger. Manger jusqu’au trop plein, jusqu’au moment où votre estomac crie de douleur. 

Vous n’aimez pas votre corps, vous le trouvez trop gros. Au fil du temps et au fil de vos “crises” d’hyperphagie vous prenez du poids, vous vous sentez de moins en moins bien dans votre corps et vous perdez toute confiance en vous. Vous vous sentez nul et faible de craquer ainsi et de perdre le contrôle de votre alimentation. 

Contrôle que vous essayez parfois de reprendre en vous disant que dès lundi “vous allez faire attention à votre alimentation”, “vous allez résister à la crise”… Jusqu’à la crise suivante, où vous vous retrouvez encore plus mal, le moral dans les chaussettes. 

Vous avez peut-être suivi des régimes ou rééquilibrages alimentaires et vous avez pris conscience que vous n’arrivez pas à tenir ces programmes et qu’ils intensifient vos crises d’hyperphagie. 

Manger pour apaiser ces émotions qui vous envahissent. Engloutir pour ne plus ressentir le vide en vous. Se gaver de manière compulsive pour anesthésier ces ressentis impossibles à supporter. 

Le temps d’une crise, se mettre sur pause, se mettre dans sa bulle. Nourrir l’illusion de l’apaisement, un temps, souvent celui des premières bouchées. Puis continuer, sans pouvoir vraiment s’arrêter, poussé à manger par cette pulsion intérieure qui vous dépasse. Continuer à se goinfrer frénétiquement jusqu’à ressentir la douleur d’un estomac bien trop rempli. Bien au-delà de ses propres limites.  

Il est alors temps de “reprendre le contrôle”,  en éliminant ce trop plein d’aliments si vite avalés. Le vomissement, destructeur, est alors vécu comme libérateur. Un poids en moins, une douleur qui s’apaise, un sentiment de puissance illusoire, puissance de reprendre le contrôle, le contrôle de ce corps qui vous échappe, qui vous fait mal. 

Et puis bien souvent il y a le sport, faire du sport pour compenser ce qui n’aurait pas été éliminé. Bien entendu, on n’oublie pas le fameux “je fais attention à mon alimentation” avec l’intention de contrôler son alimentation et donc son corps entre les crises en mangeant équilibré, toujours dans un but de compenser les crises. 

Un cercle infernal qui se répète jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, année après année. 

Se trouver grosse, toujours trop grosse, même en maigrissant. Courir après un idéal de perfection, perfection qui n’existe pas. Faire des régimes, se restreindre, maigrir. 

Maigrir avec ce sentiment de toute puissance qui se dessine : “je suis capable de contrôler ce que mange dans le but de contrôler mon corps”. Vénérer la minceur absolue. 

Puis s’installe aussi la peur de grossir, se faire vomir dès que les apports sont trop importants. Le mot d’ordre c’est le contrôle. 

Vous êtes incollable en nutrition. Cette connaissance vous permet de contrôler ce que vous mangez. 

Uniquement des aliments faibles en calories. Et au moindre écart, vous compensez, par les vomissements et/ou la prise de laxatifs et/ ou le sport qui vous permettent de garder le contrôle. 

Vous pouvez alterner des phases d’anorexie avec des phases d’hyperphagie boulimique et/ou de boulimie. 

accompagnement d'un tca dans le vaucluse

Je vous accompagne que vous ayez un TCA diagnostiqué ou non par un médecin ou un  psychiatre.  Cet accompagnement est complémentaire à un suivi psychothérapeutique. 

Quel que soit le niveau d’intensité de votre trouble, je vous accueille dès qu’il y a souffrance en lien avec votre corps et votre alimentation.

L’accompagnement est là afin de vous guider sur le chemin pour faire la paix avec votre corps et votre alimentation. Pas à pas, à votre rythme. 

Themes abordes lors d'une consultation tca DANS LE VAUCLUSE ?

Exemple de thématiques qui peuvent être travaillés en séances (ces thématiques s’adaptent en fonction de vos propres besoins, liste non exhaustive et non contractuelle). :

  • Faire des liens entre TCA et histoire personnelle. 
  • Reconnecter à ses sensations alimentaires (faim, envies, satiété, rassasiement).
  • Prendre conscience de ses croyances alimentaires et de leurs impacts au niveau émotionnel et comportemental. 
  • Conscientiser la restriction cognitive (contrôle mental de l’alimentation), s’en détacher et laisser ainsi plus de place à la régulation physiologique et hédonique des apports alimentaires. 
  • Observer et accueillir ce qu’il se joue en vous  à chaque “crise” : avant, pendant et après la crise : environnement, pensées, état émotionnel, ressentis physiques, comportement. 
  • Renouer avec son corps et accepter son corps. 
  • Apprendre à manger en pleine conscience. 
Copie de Sans titre

OUTILs UTILISES lors des consultations TCA dans le vaucluse ?

Chaque séance laisse une place importante à votre parole, à l’expression de vos ressentis dont je me sers pour vous amener par un va et viens de questions/ réponses à des prises de conscience et des réflexions vous menant pas à pas à obtenir vos propres réponses. 

Ces réponses en vous, sont précieuses et vous permettront d’avancer. Aussi, pour vous guider au mieux sur votre chemin, je vous propose des exercices et explorations spécifiques en séance mais aussi entre les séances. 

Mon accompagnement intègre la dimension psychologique mais ne se substitue pas à une psychothérapie avec un psychologue, psychothérapeute, psychopraticien ou psychanalyste.

Une psychothérapie est même recommandée en complément. Soit en parallèle d’un accompagnement psycho-nutritionnel, soit avant le suivi, soit après le suivi. 

Je suis là pour vous guider vers d’autres professionnels si nécessaire. Nous adaptons alors le rythme de vos séances pour laisser de la place à cet accompagnement pluridisciplinaire. 

"Il ne suffit pas qu’un aliment soit bon à manger, encore faut-il qu’il soit bon à penser"
Claude Lévi-Strauss

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